Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- Sport
- Jeux olympiques de Paris 2024
Des représentants de médias internationaux venus rendre compte de l’actualité des Jeux olympiques racontent au «Monde» comment, entre petit* tracas et grandes émotions, ils vivent cet événement.
ParAude Dassonville, Nicolas Lepeltier, Yann Bouchez, Clément Guillou, Eric Collier, Gilles van Kote, Anthony Hernandez et Simon Roger
Temps de Lecture 5 min.
-
Ajouter à vos sélections
Ajouter à vos sélections - Partager
- Partager sur Facebook
- Envoyer par e-mail
- Partager sur Linkedin
Article réservé aux abonnés
Demander à quelques-uns des 19000 (environ) journalistes étrangers accrédités de raconter leur expérience des Jeux olympiques parisiens, c’est un peu comme participer à l’une de ces émissions de télé-réalité où les convives critiquent à qui mieux mieux la déco ou le dîner cuisiné par leur hôte – convaincu, lui, d’avoir donné le meilleur de lui-même.Depuis la démonstration d’audace de la cérémonie d’ouverture, ruisselante d’une intensité dramatique inédite, la France entière est persuadée d’avoir, d’entrée de «Jeux», «tué le game». Impossible de faire plus grand et plus beau que Paris 2024!
Lire aussi | JO 2024: revivez les sacres de Léon Marchand et Teddy Riner, qui entrent dans la légende olympique, et le triplé historique du BMX français
Il semble pourtant que «des petit* détails ont été sacrifiés au nom d’une aspiration à une certaine grandeur», glisse Wakako Yuki, journaliste au quotidien conservateur japonais Yomiuri Shimbun, qui couvre à Paris ses seizièmes Jeux (hiver et été confondus). Ici, des difficultés d’accès au centre aquatique; là, un rendez-vous manqué avec des athlètes, sans billet d’excuses de la part de l’organisation, détaille-t-elle. De «la boue qui ne facilite pas les choses» du côté de l’Arena Champ-de-Mars, ajoute Alp Ulagay, journaliste à l’hebdo turc Oksijen, dont le «centre de presse judo n’est pas très confortable», ni assez proche du lieu des compétitions. Rien de grave, mais de quoi faire baisser la note finale de quelques centièmes.
Et même sans doute davantage pour Hany Abdel Sabour, chef des sports pour Cairo 24, qui vit ses premiers Jeux in situ: «Les aliments sont tellement mauvais que nous avons dû en commander auCaire pour faire face à la crise», assure celui qui nourrit désormais quelques doutes au sujet de la réputation gastronomique de la France. Un confrère de la télé japonaise Fuji TV les trouve également trop chers. A 4euros le paquet de 30 grammes de chips vendu au Grand Palais (soit, selon nos calculs, 133euros le kilo de patates frites, plus cher que le foie gras), il y a effectivement de quoi rester sur sa faim. Quant à la capacité des Français à entretenir les lieux d’aisances, sa conviction est faite: peut beaucoup mieux faire.
«Voyez avec mon collègue»
Heureusem*nt, plaidera-t-on, il y a les bénévoles! «Courtois», «accueillants», «très gentils», reconnaissent nos interlocuteurs. A défaut d’être infaillibles. «Quand vous leur demandez où se trouvent les transports pour les médias, ils vous répondent: “On ne sait pas”, sourit le Kenyan Kelly Ayodi Lung’Hao, photographe pour Pictures Africa. En tant qu’anglophone, trouver sa direction à Paris est difficile.» «Ils n’ont pas toujours toutes les informations à leur disposition, confirme le photographe professionnel tunisien Mohamed Fliss, quatre olympiades dans le viseur. A Tokyo, ils avaient réponse à tout. Ici, ils nous disent: “Voyez avec mon collègue”.»
Il vous reste 63.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur «» et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.